Une étoile parce qu’on ne peut pas mettre zéro.
J’ai loué un appartement situé à Equihen durant 3 ans. Jusque là, tout va bien.
Je vous invite à suivre mon odyssée, (moins glorieuse que celle d'Ulysse, désolée d'avance).
- L’été dernier, un voisin avait un chien infesté de puces. J’en ai retrouvé dans mon logement et ai prévenu l’agence : qui n’a rien fait, ce qui est plutôt téméraire au vu des parties communes parquées et moquettées. (vive les années 60). Parties communes dont les murs tombent en ruine tant ils sont pourris par l’humidité. D’ailleurs on sait toujours le temps qu’il fait dehors même sans regarder par une fenêtre : lorsqu’il vente, il vente à l’intérieur, et lorsqu’il pleut, pareil ! « oui oui, le propriétaire est au courant. » Je crois que le proprio aime dépouiller les gens qui n’ont pas d’autre choix que de vivre dans son taudis à la salubrité douteuse, mais certainement pas d’investir sur de gros travaux.
- Autre anecdote rigolote : l’automne dernier, ma chasse d’eau fuyait et le syphon du ballon d’eau débordait. J’ai contacté l’agence pour qu’elle fasse venir un plombier. Je vous fais grâce des difficultés à joindre qqn, et bien que j’ai dit être prête à payer de ma poche le plombier s’il s’avérait que les réparations étaient de mon ressort on m’a conseillé de… roulement de tambour… SUIVRE UN TUTO YOUTUBE. NO JOKE. Après 2 semaines de péripéties téléphoniques, le plombier est finalement venu. En 2x . Résultat ? Il a travaillé comme un sagouin (salle de bain laissée sale après son passage), m’a prise pour une conne (probablement faute d’un homme dans les parages) et a cassé une pièce du ballon sans, évidemment, proposer de la réparer. "ça sert à rien ça," askip. J'ai la chance d'avoir 2 beaux-frères plombiers qui ont confirmé que non seulement le matériel de remplacement de la chasse d’eau était le plus bas de gamme possible (dur dur d’honorer leur part du contrat de location pour les proprios/l’agence) mais que les conseils d'entretien du ballon étaient ECLATÉS.
- Le meilleur vient toujours pour la fin, en récompense pour les lecteurs de mon odyssée : la phase de résiliation du contrat.
Mon préavis de départ était de 3 mois, jusque-là, rien de surnaturel. La date de fin de préavis était au 29/12, date à laquelle je ne pouvais être présente. L’agence a été prévenue par mail au début décembre, mail dans lequel je les invitais à choisir une date pour l’état des lieux de sortie, étant globalement assez flexible niveau horaire de travail. Evidemment, je n’ai jamais eu de réponse. Le tips pour une réponse rapide ? Patience, il arrive ! Finalement, l’état des lieux s’est déroulé début janvier et l’agence a eu la divine bonté de ne rien me facturer comme loyer sur janvier. Cependant, je n’ai pas eu la joie de le comprendre tout de suite. En effet, le document joint au mail de fin de contrat indiquait qu’un loyer COMPLET avait été retenu pour janvier et que, faute de prélèvement (autorisation bloquée fin décembre), ils me retenaient ça sur la caution (NO JOKE x2). Par conséquent, tout le monde était à 0. Un mail salé plus tard, on m’explique que je n’ai rien compris au 1er document (pour ce faire, on m’envoie le même, scanné avec le Q et griffonné à la main.) et que ça ne sert à rien de « MENACER et que je ferais mieux de vérifier mes comptes».
Mes comptes = 0 . Ma menace ? Annoncer qu’en ABSENCE DE REPONSE JE CONTACTERAI L’ANIL. (Je vous recommande cette astuce, elle est ultra efficace. D'ailleurs, après coup, je me demande si l'ombre de l'ANIL ne m'a pas aidé à récupérer la caution.) Bref, le surlendemain je reçois ma sainte money (tiens tiens, comme si le virement avait été fait après coup) et bloque leurs mails. Tout ça pour dire que si leurs agents sont relativement sympas (enfin, quand on a rien à demander quoi), leur service gestion gère QUE DALLE en plus d'être désagréable. A noter que l'ANIL et les screen de sites gouvernementaux sont leur kryptonite.
A quoi je m’attendais ? Il leur a fallu plus de 3 mois pour orthographier correctement mon nom de famille sur les quittances de loyer !